Madeleine publie en 1936, en trois fois, dans la Revue d'Auvergne, un article « Enseignement primaire dans le Puy-de-Dôme avant et après la loi Guizot ».
Pour faire appliquer la nouvelle loi, il fallait des inspecteurs. Ainsi, « en 1835, apparaît l'inspecteur, en 1838, le sous-inspecteur. Gleize, le premier, resta de 1835 à 1839 [...]
Une lettre circulaire du 13 août 1835 définit l'objet de leurs fonctions [...] En principe ils doivent visiter toutes les écoles sans faire cependant une course rapide et vaine. Ni la distance, ni la rigueur des saisons, ni la difficulté des chemins ne doivent les dispenser de s'intéresser aux plus petites communes, si obscures soient-elles. Ils resteront en bons termes avec le curé, ménageront la susceptibilité des maîtres. Ajoutons à toutes ces tâches l'obligation de veiller à l’École normale, aux écoles privées, aux salles d'asile, de faire partie des commissions d'examen et d’assister aux conférences des instituteurs et nous pourrons penser qu'il ne restait pas beaucoup de loisirs aux inspecteurs pour rédiger leurs rapports.
D'ailleurs serrons de plus près la réalité. Voici Gleize qui dresse son tableau de tournée pour 1836.
Il aura vu 66 localités du 21 novembre au 31 décembre 1836. le 9 janvier il repart .... et verra 86 villages jusqu’au 1er mars. A partir du 20 mars il examinera 39 localités entre Lezoux et Thiers. les 15 jours d’interruption, en mars, seront employés à siéger à la commission d'examen de Clermont.
Ce projet - car ce n'était qu'un projet - paraissait un peu ambitieux au Recteur qui prévoyait la neige et le mauvais temps.»
Pour faire appliquer la nouvelle loi, il fallait des inspecteurs. Ainsi, « en 1835, apparaît l'inspecteur, en 1838, le sous-inspecteur. Gleize, le premier, resta de 1835 à 1839 [...]
Une lettre circulaire du 13 août 1835 définit l'objet de leurs fonctions [...] En principe ils doivent visiter toutes les écoles sans faire cependant une course rapide et vaine. Ni la distance, ni la rigueur des saisons, ni la difficulté des chemins ne doivent les dispenser de s'intéresser aux plus petites communes, si obscures soient-elles. Ils resteront en bons termes avec le curé, ménageront la susceptibilité des maîtres. Ajoutons à toutes ces tâches l'obligation de veiller à l’École normale, aux écoles privées, aux salles d'asile, de faire partie des commissions d'examen et d’assister aux conférences des instituteurs et nous pourrons penser qu'il ne restait pas beaucoup de loisirs aux inspecteurs pour rédiger leurs rapports.
D'ailleurs serrons de plus près la réalité. Voici Gleize qui dresse son tableau de tournée pour 1836.
Itinéraire de l'inspecteur Gleize du 21 novembre 1936 au 31 décembre 1836 |
Ce projet - car ce n'était qu'un projet - paraissait un peu ambitieux au Recteur qui prévoyait la neige et le mauvais temps.»
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