Madeleine est reçue à l’agrégation féminine en 1925.
Le programme était le suivant :
et les sujets :
En 1923, Robert avait planché sur :
Les deux agrégations étaient bien différentes, les femmes avaient de l'Histoire de l'Art mais pas de latin. Pourtant, elles étaient en train de s'aligner, ou plutôt l'agrégation féminine tendait à ressembler à l'agrégation masculine.
La formation des jeunes-filles étaient polyvalentes et les certificats d’aptitude à l'enseignement (strictement féminins) reflétaient cet éclectisme.
Il existait deux agrégations féminines dans le domaine littéraire 1- Histoire, géographie, histoire de l'Art, 2- lettres. Des femmes cependant de plus en plus nombreuses passaient et réussissaient les agrégations masculines de langues, voire de philosophie et de grammaire : il fallait bien former des professeur(e)s pour les lycées de jeunes filles de plus en plus nombreux.
Des débats nombreux portaient sur la pertinence d'unifier les deux agrégations d'histoire, afin que cesse l'idée de l’infériorité de l'agrégation féminine et partant la justification de la nette infériorité des traitements des femmes agrégées ; non d'en faire qu'une seule mais d'uniformiser les types d'épreuves.
A la date où Madeleine écrit cet article, l'infériorité des salaires féminins n'est plus si marqué, notamment, depuis la « grève du baccalauréat » de 1927.
Cependant il demeure une inégalité de services : les hommes doivent 11 heures quand les femmes ont un service hebdomadaire de 16 heures : « Elles n’ont pas bénéficié des réductions accordées aux hommes en 1911 ». « De plus, le service des agrégées n’est pas spécialisé sur une chaire ou une discipline, comme celui des agrégés, ce qui accroît la lourdeur des préparations d’une année sur l’autre ». (voir Antoine Prost, http://histoire-education.revues.org/index1424.html)
Dans cette bataille pour l'égalité, c'est le modèle masculin, de formation et d'exigences qui l'emporte comme si intrinsèquement, il était le meilleur ; le masculin ne l'emporte-t-il pas sur le féminin, nous avons toutes et tous appris cela à l'école ?
Madeleine souligne dans Mémoires pour deux (p.37) les différences entre son mari et elle : « Robert était plus historien que moi. J'étais plus curieuse de tout : peut-être parce que j'étais passée par Versailles et Sèvres ... Mais si nous étions différents, j'étais prête à admettre sa supériorité... tout en lui ouvrant parfois la fenêtre sur d'autres horizons.»
Le programme était le suivant :
et les sujets :
En 1923, Robert avait planché sur :
Les deux agrégations étaient bien différentes, les femmes avaient de l'Histoire de l'Art mais pas de latin. Pourtant, elles étaient en train de s'aligner, ou plutôt l'agrégation féminine tendait à ressembler à l'agrégation masculine.
La formation des jeunes-filles étaient polyvalentes et les certificats d’aptitude à l'enseignement (strictement féminins) reflétaient cet éclectisme.
Il existait deux agrégations féminines dans le domaine littéraire 1- Histoire, géographie, histoire de l'Art, 2- lettres. Des femmes cependant de plus en plus nombreuses passaient et réussissaient les agrégations masculines de langues, voire de philosophie et de grammaire : il fallait bien former des professeur(e)s pour les lycées de jeunes filles de plus en plus nombreux.
Des débats nombreux portaient sur la pertinence d'unifier les deux agrégations d'histoire, afin que cesse l'idée de l’infériorité de l'agrégation féminine et partant la justification de la nette infériorité des traitements des femmes agrégées ; non d'en faire qu'une seule mais d'uniformiser les types d'épreuves.
A la date où Madeleine écrit cet article, l'infériorité des salaires féminins n'est plus si marqué, notamment, depuis la « grève du baccalauréat » de 1927.
Cependant il demeure une inégalité de services : les hommes doivent 11 heures quand les femmes ont un service hebdomadaire de 16 heures : « Elles n’ont pas bénéficié des réductions accordées aux hommes en 1911 ». « De plus, le service des agrégées n’est pas spécialisé sur une chaire ou une discipline, comme celui des agrégés, ce qui accroît la lourdeur des préparations d’une année sur l’autre ». (voir Antoine Prost, http://histoire-education.revues.org/index1424.html)
Dans cette bataille pour l'égalité, c'est le modèle masculin, de formation et d'exigences qui l'emporte comme si intrinsèquement, il était le meilleur ; le masculin ne l'emporte-t-il pas sur le féminin, nous avons toutes et tous appris cela à l'école ?
Madeleine souligne dans Mémoires pour deux (p.37) les différences entre son mari et elle : « Robert était plus historien que moi. J'étais plus curieuse de tout : peut-être parce que j'étais passée par Versailles et Sèvres ... Mais si nous étions différents, j'étais prête à admettre sa supériorité... tout en lui ouvrant parfois la fenêtre sur d'autres horizons.»
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