samedi 24 mars 2012

Petit retour sur image

« Dans le bulletin de novembre 1923, notre collègue Foiret avait signalé l’existence d'un appareil de projection pour cartes postales.
Depuis janvier 1924, j'ai été à même d'en apprécier tous les avantages, ce cartophote m'ayant été offert par l'Association des Anciens élèves du Collège.
Son prix modeste en rend l'achat possible même dans les collèges où les crédits affectés au matériel ne sont pas très élevés.
Sa simplicité et son rendement étonnent tous ceux qui le voient fonctionner : l'image obtenue en éclairant obliquement la carte postale par deux lampes de 500 bougies placées entre l'objectif et l'objet. Un ventilateur monté à l'intérieur évite l'échauffement exagéré des cartes et de l’appareil.
Les images obtenues sont très nettes et le changement de carte très rapide.
Il est facile de se constituer une collection suffisante de cartes postales : les élèves sont heureux de contribuer à l’établissement de cette collection ; en 6 mois, je suis arrivé à en avoir environ 2000, classées par régions en géographie, par périodes (préhistoire, Grèce, Rome etc...) en histoire. Il y a en vente, au Louvre, une série de reproductions en couleur, format carte postale, des principaux tableaux du Musée qui permet vraiment de faire connaître aux élèves les œuvres des grands peintres.
En architecture et en sculpture, on obtient de très bons résultats en faisant la leçon et en interrogeant à l'écran ; et l'on est toujours assurer d'intéresser les élèves en projetant, à la fin d'une leçon de géographie, des vues de région qu'ils ont à étudier.
M. Griveau, industriel, rue Meslay, à Paris, en prenant l'heureuse initiative de mettre au point un appareil simple et bon marché, a permis de généraliser l'enseignement par la vue qui se heurtait jusqu'alors à de grosses difficultés matérielles. »
J. Martin (Avranches)



Dans le Bulletin de juin 1926 - première publicité sous forme d'image et première apparition d'un projecteur
 « La projection des lampes de cartoscopes contre les courants à voltage instable.
A Nancy, où le courant oscille entre 200 et 240 volts, le problème a été résolu par l'usage d'un disjoncteur. le principe de l’appareil est très simple : il se compose d'un électro-aimant dont l'attraction augmente avec l'intensité du courant; le disjoncteur étant réglé pour un voltage déterminé, lorsque celui-ci est dépassé, une pièce de fer doux se rapproche de l'aimant; l'appareil se déclenche; le courant, dont le passage normal est interrompu, est alors dérivé à travers une résistance, absorbant environ 15 volts et protégeant les lampes. Au cours d'un mois,  notre disjoncteur s'est déclenché cinq fois; dans chacun des cas, l'opérateur ne s'en est aperçu qu'après la projection. ...»
(novembre 1926)
***
Grâce aux vrais cartoscopes Mazo, pour l'enseignement de la géographie, employez les vues magnifiques édités par l'éditeur Mazo, qui valent et remplacent des vues sur verre, à la portée des budgets des établissements scolaires...

Avril 1927
 Et enseignez par les cartes postales...

Janvier 1927
( L'ensemble des documents sont extraits du Bulletin de la Société des professeurs d'histoire et de géographie, disponible sur Gallica.)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire